dimanche 26 juin 2011

Lisboa



10 minutes à bord du bus de la ligne 714 et nous sommes à Belem, le quartier des musées de la ville. Nous nous approchons du Padrao dos descobrimentos – le monument des explorateurs – érigé en 1960 pour le 500ème anniversaire de la mort de l’infant Henrique - qui domine le quai du haut de ses 52 mètres. Ils sont tous là, Henri à l’avant, Vasco de Gama, Magellan, Pedro cao. Gil Eanes  etc… en savoir plus ? allez sur le site qui va bien : www.padraodosdescobrimentos.egeac.pt  nous décidons de marcher vers la torre de Belem un peu à l’ouest, cette tour qui s’étire sur la rive nord-ouest du Tage a résisté au tremblement de terre de 1755, il faut avouer que c’est de là que l’on ressent le mieux l’appel de la mer et la fièvre qui présida à l’ére des grandes découvertes. Pendant près d’un siècle les navires portugais s’élancèrent pour des terres inconnues. Nous retournons vers le monument des explorateurs, il est 10h00 nous pouvons entrer, prendre l’ascenseur jusq’au La nuit passée à Alcacer do Sal fut particulièrement chaude et l’invasion de moustiques a laissé de nombreuses douleurs sur nos pauvres jambes. Nous quittons ce petit camping municipal bordé de lauriers pour la capitale. L’approche sur Lisbonne se fera difficilement. Ayant programmé notre GPS pour qu’il nous fasse emprunter des voies sans péage, il nous guide vers le nord et nous paume dans de petites localités au nord de Lisbonne avec des rues assez étroites. Je décide de reprendre la main et emprunte l’A1 route à grande circulation qui nous rapproche considérablement de la ville. Nous passons à coté du stade de Benfica à la recherche de Monsanto, le poumon vert de la ville qui couvre près de 900 hectares et au bord duquel se trouve le camping municipal. Nous nous posons vers 15h00 et déjeunons dans la foulée. Nous optons pour deux nuits, sachant que le dimanche matin, la visite des musées de Lisbonne est gratuite. Piscine et brochettes de bœuf viennent agrémenter la soirée tiède sous les eucalyptus qui ici frisent les 30 mètres.
6ème et continuer à pied jusqu’au belvédère étroit qui nous permet de découvrir tout le quartier de Belem et notamment le museu de marinha (musée de la marine) le monastère de Jéronimos et le pont du 25 avril. Nous décidons d’explorer les salles du musée de la Marine, votre serviteur est aux anges, de nombreuses maquettes de navires, des cartes, des tableaux, des instruments de navigation, bref, de quoi alimenter une galerie dédiée dans quelques semaines. La salle des galères pour finir et une barque de pêche des açores nommée Ponta Delgada, cerise sur le gateau pour cette matinée enrichissante. Nous reprenons le bus 714 en direction du centre ville, découverte du vieux quartier d’Alfama et de ses ruelles étroites, odeurs de sardines grillées, je commence à avoir les crocs et finalement nous nous installons sur les docks sous l’œil bienveillant d’un porte hélicoptère américain, escalant juste à coté. Le serveur arrive et d’office nous amène un assortiment de pains et un fromage complet « queijeiro do alentejo » il fera l’affaire en attendant notre préparation de gambas, en fait, nous nous apercevons que nous sommes entrés dans un restaurant brésilien les gambas arrivent avec leur escorte de crevettes le tout dans un pain rond et le maitre d’hotel mixe le tout avec un jaune d’œuf et une persillade. Je comprend soudain pourquoi il a demandé que je confirme deux plats en fait un seul aurait largement suffi, mon guide disait que les plats étaient particulièrement copieux dans les restaurants lisboetes mais bon...Un peu de vélo, un peu de piscine et il n’y paraitra plus rien. Fin de repas et vaincus par les 36° et le soleil ardent, nous décidons de remonter vers Monsanto afin justement de profiter des bienfaits de la piscine. Demain, retour vers Evora pour arpenter la rua 5 de Outubro jalonnées de magasin d’artisanat.
Le monastère de Jéronimos qui abrite dans son aile Ouest le "museu de marinha" le musée de la Marine, vu ici depuis le belvédère du monument des explorateurs dimanche matin.
une caravelle qui grâce à sa voile latine permet de remonter au vent remarquez le gréément au tiers et le tapecul. ce type de gréément révolutionnaire pour l'époque a grandement facilité la marche des navires vers l'Ouest et les vents dominants de l'Atlantique sous ces latitudes.




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