vendredi 1 juillet 2011

Sierras, montagnes, et la baie de St Jean de Luz

Entre deux
Journée particulière. Ce matin nous sommes partis avec nos vélos vers la vieille ville d’Evora arpenter la rue du 5 octobre pour procéder à l’achat de quelques articles destinés aux enfants et petits enfants. Il faut remarquer que l’artisanat local repose surtout sur des articles en liège. Le Portugal produit près de la moitié du liège utilisé dans le monde entier tant le domaine spécifique de l’aéronautique que par ailleurs dans l’industrie.  Dans l’après midi nous avons passé la frontière au niveau d’Elvas et entamé notre remontée vers le Nord. Une petite pause a eu lieu dans la sierra de San Pedro, un endroit absolument unique avec des paysages à vous couper le souffle, l’Espagne recèle ces grandes plaines bordées de montagnes qui rappellent les grandes étendues que l’on peut rencontrer aux Etats Unis. Pour tout dire l’A66 n’a pas grand-chose à envier à la mythique route 66 qui traverse les USA d’autant que nous avons été dépassé par un biker espagnol particulièrement à l’aise sur ce long ruban d’asphalte. En fin d’après midi, nous sommes montés sur les bords de la sierra Candelario à Helvas où nous nous apprétons à passer la nuit.
 
Après le passage du Rio Tajo, halte au milieu de la sierra de San Pedro

Les montagnes de la sierra de Candelario

De Castille en Pays Basque
Très longue journée et kilométrage record – 637 kms – pour nous rendre d’Hervas à Valladolid – ville moderne et ouverte – puis Burgos  -où nous étions arrétés venant de France à l’aller – passage à Vitoria et passage de la montagne basque et entrée sur la terre de France par Irun, il est 19h45 nous sommes à l’entrée de la ferme d’Erromardie, Sébastien, de son balcon, nous dit qu’il reste une place à droite sous les arbres, nous stoppons la barre et la machine pour deux jours.



Repos bien mérité le lendemain matin, déjeuner et vélos à terre pour la balade vers St Jean de Luz où – surprise – une goélette entre en rade vers 16h00. Coups de canon pour la saluer, elle ne mouille pas et se dirige vers le chenal d’accès au port. Je m’approche et identifie La Belle Poule, je ne me suis donc pas trompé il s’agit bien d’une des deux fécampoises habituellement amarrées sous le château à Brest. Il y a du monde sur le quai et les gars de la Royale ont droit à une aubade de fifres et tambourins. Bel accueil. Nous faisons quelques courses, achat de gateaux basques près de l’église et retour par la falaise. Le ciel est devenu complétement pur, il ne faut pas rater le coucher de soleil après diner !


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